70% des Français intéressés par leurs racines
70% des Français se déclarent intéressés par leurs origines et leurs racines, selon un récent sondage « Les Français et la généalogie », réalisé par Etude OpinionWay pour Filae. Cet intérêt touche sans distinction toutes les catégories sociodémographiques. La généalogie est d’ailleurs une activité qui revient à la mode (81%), pour la grande majorité des Français, notamment auprès des plus de 50 ans.
Autre enseignement, les Français sont curieux de leurs liens de parenté éventuels avec des figures historiques. Ils aimeraient se découvrir un lien de parenté avec une personnalité (57%), principalement historique ou scientifique. Et près de la moitié souhaiteraient découvrir s’ils descendent de Charlemagne ou Saint Louis (44%).
Toutefois, les Français sont conscients du temps nécessaire et de la complexité de telles recherches. Peu connaissent la disponibilité des archives publiques. Ils identifient des freins à la recherche généalogique : cela prend beaucoup de temps (98%), c’est compliqué (86%) et ça coûte cher (60%).
La généalogie, c’est aussi l’attachement aux racines et aux territoires : plus de trois quart des Français se disent attachés à une région en particulier, l’endroit où ils sont nés, l’endroit dont leur famille est originaire, l’endroit où leur famille vit actuellement. Malgré cet attachement, les connaissances des Français sur leur propre famille restent limitées : 42% sont incapables de citer les noms et prénoms d’un seul de leurs arrière grands‐parents, seulement 11% peuvent en citer 5 ou plus.
Le fait marquant de cette étude est que l’intérêt pour la généalogie est encore plus marqué chez les femmes et les personnes âgées de 50 ans et plus. La généalogie est rattachée à des valeurs positives et à une recherche de liens, elle correspond à une quête de sens (77%), un devoir de transmission (74%) et un moyen de rencontrer des gens (70%). Et si un lointain cousin généalogiste vient sonner à la porte, 76% des sondés répondent qu’ils seraient ravis de le rencontrer !
Ce paradoxe s’explique en partie par la complexité perçue pour cette activité : 4 Français sur 10 voient la généalogie comme réservée à des spécialistes en raison de l’ampleur de la tâche (67%), la difficulté d’accès aux documents (65%) et le manque de temps (58%).
Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas) d’après un questionnaire auto-administré en ligne. Les interviews ont été réalisées du 16 novembre au 18 novembre 2016