Secret de famille
Lorsque des généalogistes découvrent un secret de famille (comme un enfant illégitime, une adoption, un mariage caché, ou même un crime), ils doivent faire preuve de prudence et d’éthique, car ces informations peuvent être délicates et avoir des répercussions émotionnelles importantes pour les familles concernées. Voici quelques démarches et précautions que les généalogistes peuvent prendre dans cette situation :
- Vérifier la véracité des informations
Avant d’envisager de révéler un secret de famille, le généalogiste doit s’assurer de la fiabilité des informations trouvées. Cela implique de recouper les données avec différentes sources et de vérifier les documents, car il peut y avoir des erreurs ou des confusions, surtout dans les archives anciennes ou mal conservées.
- Respecter la confidentialité et les obligations légales
Les généalogistes sont souvent tenus à une obligation de discrétion. Par exemple, dans le cas des généalogistes successoraux, les informations sont souvent couvertes par le secret professionnel, surtout si elles n’ont pas d’impact direct sur la répartition de l’héritage. De plus, certaines informations, comme les adoptions ou les identités des parents biologiques, peuvent être protégées légalement et ne doivent pas être révélées sans autorisation.
- Évaluer les conséquences émotionnelles et familiales
Un secret de famille peut bouleverser les descendants et causer des tensions familiales. Avant de divulguer ce type d’information, il est important pour le généalogiste d’évaluer les impacts potentiels. Parfois, il peut être judicieux d’informer seulement les personnes directement concernées ou d’en discuter d’abord avec le commanditaire de la recherche (par exemple, un membre de la famille ou un notaire).
- Choisir un moyen de communication approprié
Lorsque le généalogiste décide de partager l’information, il doit le faire avec tact. Une approche directe et privée, comme une rencontre ou une lettre personnalisée, est souvent préférable pour annoncer des informations sensibles. Cela permet aux personnes concernées de poser des questions et d’obtenir des éclaircissements dans un cadre privé et respectueux.
- Accompagner les familles et offrir un soutien
Dans certains cas, le généalogiste peut orienter la famille vers des professionnels spécialisés, comme des conseillers ou des psychologues, si les révélations entraînent une crise émotionnelle. Il peut également aider la famille à comprendre le contexte historique et social de l’époque, ce qui peut apporter un éclairage et faciliter l’acceptation de l’information.
- Proposer des options pour respecter la mémoire familiale
Les familles peuvent souhaiter garder le secret ou, au contraire, intégrer cette nouvelle information dans leur histoire familiale. Le généalogiste peut offrir des options pour respecter la mémoire et l’identité de l’ancêtre concerné, comme la possibilité de conserver les informations dans un document privé pour les descendants ou de l’intégrer dans l’arbre généalogique de manière discrète.
En somme, face à la découverte d’un secret de famille, les généalogistes doivent faire preuve de respect, de discrétion et d’éthique. Ils doivent mesurer soigneusement la manière dont ils transmettent l’information, en prenant en compte les impacts potentiels sur la famille et en priorisant la confidentialité et l’accompagnement.
Contact – Eric Ganzin Généalogiste Contacter un généalogiste